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Monflanquin
 pendant la guerre de Cent Ans
 (4)
Annexe et Bibliographie
Sommaire des 3 parties de l'étude . .
Partie 1 : Capétiens et incursions des Anglo-Saxons.
Partie 2 : Principauté du  Prince Noir
Partie 3 : Retour des Capétiens
Annexe : Mémoire locale, Bibliographie et Internet
Bibliographie
Les Maisons à Colombage     
La Maison de l'escalier à vis
La mémoire orale
 
Bibliographie
 
-  1 - Odo G.  "La bastide de Monflanquin au XIII° siècle" - SLA   1993   n° spécial
-  2 - Odo G.  "Monflanquin, la baylie de 1256 à 1279" - SLA  1994  n° spécial
-  3 - Lot / Fawtier " Histoire Institutions française, Moyen Âge" - T. 1 - Paris 1957
-  4 - Theis L. " Le Moyen Âge Français" - Paris 1992
-  5 - Samazeuilh J.F.   "Histoire de l'Agenais, Condomois et Bazadais" - Auch 1846
-  6 - Alis R.L. abbé : "Histoire de la ville d'Aiguillon" - Agen 1905
-  7 - Archives Nationales de France  :  a  - JJ 65 f° 4        b -  J 655 n°18
-  8 - Contamine P. "La guerre de Cent Ans" - Que Sais-je n° 1.309 - PUF 1968
-  9 - Chaumié J. "De quelques Commanderies en Agenais" - Revue Agenais 1931
-10 - Archives Historiques de la Gironde : T. XXXIV p. 373
-11 - Renouard Y. "Bordeaux sous les rois d'Angleterre" - Bordeaux 1965
-12 - Ducom A. "La commune d'Agen jusqu'au traité de Bretigny" - Agen 1892
-13 - Marboutin R.G. "Histoire de l'Agenais" - T. 2 - Agen 1941
-14 - Dom Devic / Vaissette" Histoire Générale du Languedoc" - T. 9 - éd. Privat  1879
-15 - Boudon de Saint Amans "Histoire du Lot et Garonne" - Abzac 1983
-16 - Magen A. "Jurades de la ville d'Agen 1345 - 1355" - Auch 1894
-17 - Massip L. "Cancon en Agenais" - Agen 1891
-18 - Dupont-Ferrier G. "Gallia Régia, officiers royaux, 1328-1515" - T. 1 - Paris 1942
-19 - Luce S. " Chroniques de Froissart J. " - Paris 1878
-20 - Favier J. "La guerre de Cents Ans" - Fayard 1993
-21 - Delumeau / Lequin " "Les malheurs des Temps" - Larousse 1987
-22 - Duby G. "Histoire de la France rurale, 1340 à 1789" - Seuil  1982
-23 - Braudel / Labrousse "Histoire économique, sociale de la France" - PUF 1993
-24 - Delort R. "La vie au Moyen Âge" - Seuil 1982
-25 - Monbet "Une estilgach à Agen, milieu XIV° siècle" ' Revue de l'Agenais 1953
-26 - Archives départementales d'Agen - "Série E"
            a - n° 3.510               b - n° 3.512                c - n° 3.514
            d - n° 3.519             e - n° 3.780
-27 - Dupuy M. "Le Prince Noir" - Paris 1970
-28 - Higounet CH. " Histoire de l'Aquitaine" - Bordeaux 1971
-29 - Cassany-Mazet A. "Annales sur Villeneuve sur Lot" - Agen 1846
-30 - Moisant J. "Le Prince Noir en Aquitaine" - Paris 1894
-31 - Londres : Public Record Office "Vascons Rolls" 31 Edw. III, m. 11
-32 - Loloum B. : entretiens été 1996
-33 - Lagrange-Ferregues J. "La seigneurie de Roquefère" - Revue de l'Agenais 1964
-34 - Lot F. " L'état des paroisses et des feux de 1328" - Paris 1929
-35 - Escande J.J. "Histoire du Périgord" - Bordeaux 1957
-36 - Combarieu L. / Cangardel F. " Histoire du Quercy" - T. 3 - Cahors 1885
-37 - Odo G. "Monflanquin au temps des Plantagenets  1279-1328" - SLA 1996 n° spécial
-38 - Trabut Cussac J.P. "Le livre des Hommages d'Aquitaine" - Bordeaux 1959
-39 - Tholin G.: " J 15-5-20" - Agen  Archives départementales
-40 - Bouyssy J.J. " Notice historique sur la ville de Castillonnès" - Bayac 1987
-41 - Gardelles J. "Les châteaux du Moyen Âge dans le Sud-Ouest" - Paris 1962
-42 - Demurger A. "Temps de crises, Temps d'espoirs" - Seuil 1990
-43 - Lauzun Ph. "Châteaux gascons" - Agen 1896
-44 - Quintard A. "Monsempron Libos" - Brive 1989
-45 - Reilhac J. "Jean de Reilhac, documents 1455 à 1499" - Paris 1888
-46 - Castaing J. "Notice historique de Monflanquin" - Manuscrit 1841
-47 - Mollat M. "Genèse médiévale de la France moderne, XIV°-XV° " - Seuil 1977
-48 - Fossier R. "La société médiévale" - Colin 1991
-49 - Odo G. "Maisons à colombages du XV° siècle" - SLA 1995 n° 352
-50 - Odo G. "L'église de Laurenque" - SLA 1995 n° 362-363
-51 - Odo G. "Visite attentive de l'église de Calviac "- SLA 1994 n° 342
-52 - Deffontaines P. "La moyenne Garonne : l'Agenais, Bas Quercy" - Lille 1932
-53 - Lartigaut J. " Campagnes du Quercy après la guerre de Cent Ans" - Toulouse 1978
-54 - Odo G. "Rivière : la Lède et ses moulins en 1793" - SLA  1991  n°303
-55 - Odo G. "Maison de l'escalier à vis" - SLA 1996 n° 365-366
-56 - Stein H. "Charles de France, frère de Louis XI" - Paris 1921
-57 - Rebouis H.E. "Coutumes de l'Agenais" - Paris 1890
-58 - Odo G. "Monflanquin, bastide Alphonsine type." Revue de l'Agenais  1995  n° 4
-59 - Caumières M. " La vallée de Gavaudun" - Monflanquin 1981
-60 - Favier J. "Dictionnaire de la France médiévale" - Fayard 1993
-61 - Tholin G. " Deux comptes financiers de l'Agenais sous Charles V" - RA 1879
-62 - Contamine P. "La vie quotidienne pendant la guerre de Cent Ans" - Hachette 1976
-63 - Szepertyski B. /Fraysse P. "Maisons médiévales, Monflanquin"- Monflanquin 1995 
Nota Bene :
                   R.A    = « Revue de l’Agenais »
                   SLA   = « Sous les Arcades » - Revue de la MJC de Monflanquin
Sur internet
Prince Noir Prince Noir  liste de sites internet sur le Prince Noir
Armes médiévales. Étude tirée du dictionnaire de Violet le duc
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Les  Maisons à Colombage
           aprés la guerre de Cent ans
 
 
Les maisons à colombage ne manquent pas à Monflanquin, sorte de contrepoint aux constructions de pierres ; à moins que ce ne soit le contraire.
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.  Si l'on devait essayer  d'établir le profil de la maison  à colombage-type de Monflanquin la préférence pourrait aller à une maison  au rez de chaussée, en pierres, sur lequel s'élèvent un ou deux étages à façade souvent  en pans de  bois et en encorbellement, entre deux murs-pignons en pierre.
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.  Partant du fait que la bastide  est du XIII° siècle, on a voulu voir dans ces maisons  des témoignages de cette époque. Aujourd'hui la dendrochronologie  confirme le sentiment des historiens : il faut penser au XV° siècle. Plus précisément aux années 1460-1480  où le pays profite de la fin de  la guerre de Cent ans pour reconstruire; grâce à la prospérité retrouvée des populations urbaines, sous le règne de Louis XI.
    .          
Cette maison n'est pas seulement le refuge  de la famille au premier et second étage mais c'est également au rez de chaussée l'atelier où s'exerce le talent artisanal et commercial des  parents. Il y a là un  cadre de vie, personnelle et professionnelle, qui tisse la sociabilité du Moyen-Age. Ces  vestiges d'un autre temps  portent témoignage d'un mode de vie longtemps résistant et en voie de disparition désormais.
  .           
Mais cette maison  à colombage est aussi la manifestation d'une modernité réelle. Les industriels,  nos contemporains, n'ont  pas fait autre chose avec les immeubles aux ensembles rapportés et les  maisons en  kit. L’extrême rationalité de l'architecture médiévale est révélée par la minutie apportée à la préparation de l'ouvrage : l'assemblage  des  éléments en bois, chacun étant numéroté, est testé au sol, avant la mise en place, le montage.
             
Rue de l'Union, face à la maison Passelaygue, une des maisons à colombage, avec encorbellement, a gardé sur ses montants les marques de ce repérage préalable des bâtisseurs, en chiffres romains :    I   V  X
           
Le passant peut dans un premier temps s'imprégner de l'équilibre "pierre/bois" et  aussi "magasin/habitation", mais il est surtout invité à scruter les pans de bois pour y découvrir les signes de la rationalité médiévale.
                                                                                     C. et G. ODO
N.B.  Ces fiches de « Simple Regard »  paraissent chaque mois dans un numéro de "Sous les Arcades" ... Elles ont pour but de sensibiliser à une question soit du patrimoine soit de l’histoire de Monflanquin.
     La Maison
                           de l'escalier à vis
La "Maison de l'escalier à vis"  passe aujourd'hui inaperçue  depuis la rue de l'Union ou depuis la rue St Nicolas, à l'angle desquelles elle se trouve. On peut cependant en deviner l'existence si l'on observe les vestiges de fenêtres fin-médiévales donnant sur la rue St Nicolas. Et poussant davantage la curiosité on peut découvrir, à l'arrière du bâtiment très abîmé, l'escalier à vis.
 
L'ensemble architectural, du fin XV° début XVI°, en matériau de qualité, a été avec le temps dépecé ( dans ces dernières années ce sont les arcs ogivaux au faîte de cet escalier qui ont été démontés car ils menaçaient de s'effondrer). L' escalier à vis fort heureusement est encore préservé dans toute sa beauté d'origine avec ses marches, en pierres chanfreinées par en dessous, qui participent du fût central. 
EscalierVis.jpg (15033 octets)
Les spécialistes nous apprennent en effet qu'à partir du XIII° siècle "on trouva plus simple de faire porter à chaque marche un morceau du noyau (du fût)... Ce procédé évitait une main d'oeuvre assez longue sur le tas : tout simplement parce que ces marches pouvant être taillées à l'avance, sur un même tracé, l 'escalier était posé très rapidement."     
           
Placé à l'angle de la maison, il est clair que les architectes de l'époque n'ont vu en lui qu'un appendice disposé de la manière la plus commode pour les services d'un édifice composé de plusieurs étages où il desservait les appartements privés; alors qu'au rez de chaussée les boutiques gardaient leur importance.
 
Il ne reste plus aujourd'hui qu'à  *imaginer la grande « maison notable » qui possédait un tel escalier et également à l'étage une cheminéel monumentale encore visible il y a quelques décennies. Peut on aller jusqu'à dire que c'est là le fameux "château de Monflanquin" dont les textes font mention : affirmation intéressante mais ... fort discutable.
                                                                                 C. et   G.   ODO            
 
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* Imaginer aussi, en ces lieux, un Jardin du XV° s'ouvrant par une porte ogivale sur  le carrerot des Augustins et élargissant la  perspective de la salle  d'Aquitaine....
 
          ET                       
GUERRE DE CENT ANS
 
La mémoire orale s'est beaucoup estompée; il faut revenir essentiellement aux écrits du XIX° siècle pour retrouver des récits se rapportant à l'histoire locale. Souvent non précis, soit en ce qui concerne le lieu soit à propos de la date, ils n'en ont pas moins d'intérêt dans la mesure où ils indiquent la résonance qu'ont pu avoir certains événements.   
  
MONFLANQUIN :
 
"Sur le chemin de la Tour, au détour du  chemin qui mène à Boulède et à Guillaume, il y eut autrefois, dit la chronique, un combat sanglant entre les Français et les Anglais. Les cadavres de ceux qui tombèrent sur le champ d'Honneur furent enterrés dans le coin de la grande pièce dépendant de la métairie de Coulon. A la procession des Rogations de Calviac, on y fait une station" (46).
                       
"Une tradition populaire porte que, durant les guerres anglaises dans l'Aquitaine, Monflanquin fut pris et repris trois fois dans une même journée....
                       
Mais elle ne nous dit pas qui resta maître de la place, des Anglais ou des Français". Elle ne dit pas non plus à quel moment de la guerre de Cent Ans un tel événement a pu se produire. (46)
 
Prés du moulin de Beyssac existe un lieu dit "Les mille hommes". Que peut-on penser d'une telle toponymie ?
 
GAVAUDUN :
                       
On raconte toujours à Gavaudun cette anecdote : "La bataille entre Français et Anglais faisait rage et se poursuivait jusque dans les ruelles du village. Devant sa porte une paysanne s'affairait à pétrir le pain de la semaine, nullement troublée par les bruit du combat...         
                        
L'issue de la bataille était tellement incertaine que notre paysanne se voyait entourée tantôt de partisans de la Couronne de France, tantôt de soldats du roi d'Angleterre. Les adversaires, menaçant la femme, l’obligeaient à crier tour à tour : "Vive la France" ou "Vive l'Angleterre". Sans se départir de son calme et surtout sans ralentir son travail, celle ci obtempérait, montrant bien par là que le pain qu'elle fabriquait avait une autre importance que ces querelles où se jouait pourtant le sort de deux couronnes" (59).
 
CANCON :
 
Une tradition et une légende nous rappellent que l'ennemi vint en nombre, en 1345 ou 1346, à quatre ou cinq cents mètres des murs de la ville. Il établit son camp au lieu dit encore, lou camp des Angles, sur le revers d'un coteau en arrière de la Cayre.
                       
Le seigneur de Cancon guerroyait au loin; il avait laissé au château sa femme et ses enfants.... Les Anglais donnèrent l'assaut : deux fois ils furent repoussés, à la troisième attaque tout pliait devant eux... La châtelaine vêtit rapidement une armure de son mari, monta à cheval, se fit ouvrir la poterne dite depuis de Madame et fondit l'épée haute sur l'arrière des assaillants où elle opéra une puissante diversion. D'un autre côté, les défenseurs du château croyant au retour providentiel du seigneur et à l'arrivée de secours inespérés, reprirent courage, repoussèrent l'ennemi de la ville qu'il envahissait et ne tardèrent pas à l'obliger de prendre honteusement la fuite (17).